Moment #01
Le PAD début avril, les coulisses de la naissance de la suspension Craie et une exposition inspirante à la fondation Cartier.
°01 - Actualité
Rendez-vous au PAD Paris du 2 au 5 avril prochain
avec la Galerie Anne Jacquemin-Sablon - stand 70
Cette année, Anne Jacquemin-Sablon et Claude-Hélène Philippe me font l’honneur d’exposer une sélection de mes créations exclusives pour leur Galerie : vous pourrez y (re)découvrir la table Massive et la lampe Masque, ainsi que de deux nouvelles pièces : la suspension Craie et le guéridon Jodhpur. Ce sera l’occasion d’échanger autour de mon travail dans ce cadre prestigieux dédié à l’art et au design.
J’ai hâte de vous y retrouver !



photo Hélène Hilaire
°02 - Coulisses
Cela fait presque 9 mois que je développe la suspension Craie. Depuis les premiers croquis jusqu’à sa finalité, cet objet a été un véritable travail d’équipe, entre savoir-faire artisanal et recherche technique.
La suspension CRAIE, est la rencontre, le contact mat du plâtre et de la sensualité du cuir faisant exister une tension entre matière brute et douceur. La sculpture de la forme et la réalisation du plâtre ont été confiées aux mains expertes de l’Atelier Lorenzi. La mise au point du plastron en cuir, est un défi que Sébastien Lepeu, a relevé avec patience et passion. La recherche de l’éclairage parfait et la réalisation des suspentes ont été minutieusement mises au point avec l’Atelier Lunardi.
Merci à Anne et Claude de la galerie Anne Jacquemin-Sablon pour leur confiance et leur soutien dans cette aventure humaine et créative passionnante.
°03 - Instantané
Olga de Amaral à la Fondation Cartier, pour moi, sans doute une des plus belles expositions de 2024. L’exposition offrait une déambulation émouvante au travers de ses œuvres, repoussant l’idée que l’on peut se faire du tissage, tressage, les matières s’entrelacent ou se nouent et créent des œuvres monumentales et fragiles.
Ici, l’ombre portée de grandes carapaces d’or suspendues, est aussi forte que l’œuvre elle-même : elle magnifie le sol brut de ses noirs plus ou moins intense, l’or se reflète par endroit, le mouvement lent du balancement des feuilles faisant circuler l’or sur le sol.